Servir le Qi Gong et le Taijiquan
Art martial et tradition
Article extrait du bulletin n°5, de la revue "Esprit d'avant", et signé de Mr Baudouin Decharneux.
Mr Baudouin Decharneux, belge francophone, est un philosophe et historien des religions. Il est professeur à l'Université Libre de Bruxelles et membre de l'académie royale de Belgique. Mr Baudouin propose ses points de vue sur différents thèmes :
Qu'est-ce qu'un art martial ?
- Art martial fruit d'une évolution
- Qu'entendons par Art ?
L' homme
- Désir d’efficacité ou quête de renouveau ?
- La valeur humaine de l'Art martial
Art Martial, Sports de combat, Société du spectacle .....
- L’efficacité et ses limites
- L’écueil pseudo-mystique
Art Martial, pratiques et santé
- Quand j'étais jeune, j'ai fait ....
- Le bon vieux temps
Enseigner, éduquer, transmettre
- Enseigner est aussi un art ...
- Si on parlai d'égo ?
En lien avec les buts de l'association,
nous pouvons retenir quelques phrases, entre autre :
"Avoir acquis des titres en compétition n’est pas synonyme de qualité pédagogique."
"Enseigner est aussi un Art ..."
"Celui qui pratique un art martial est amené à enseigner.
Ceci est d’ailleurs un des moteurs de l’apprentissage personnel ....
on ne peut recevoir que si on a appris à donner". Baudouin Decharneux
Cet article est également accessible à cette adresse :
www.espritdavant.com
Chers adhérents, abonnés et futurs lecteurs, nous vous souhaitons une bonne lecture, et merci de nous adresser vos propres réflexions au sujet abordé : Arts martial et Tradition.
A bientôt sur nos réseaux !
Bon été !
L'équipe de l'UEQGTTFB
Mise en garde dans les temps anciens entre le "vrai" et "faux" Qi Gong :
Dans l'article "Ce qu'il faut savoir sur le Qi Gong", l'auteur Georges Charles nous rappelle les mises en garde sur les dérives de l'enseignement du Qi Gong, une apparition de faux Qi Gong dans les temps anciens, intrigant, n'est-ce pas !
Ce texte conforte les buts de notre association qui se veut être garant d'un Qi Gong traditionnel.
Chers lecteurs à vous de vous faire une idée, une opinion en consultant cet article !
Servir le Qi Gong et le Taijiquan
Depuis la naissance de l’Union des Enseignants de Qi Gong et Taijiquan Traditionnels France-Belgique (UEQGTTFB), il y a 5 ans, ses responsables se sont consacrés à la mise en place des modes de fonctionnement et à l’organisation de colloques, vitrines et lieux de rencontre privilégiés des adhérents. Mais ce faisant, les engagements de l’Union, ce pour quoi elle a vu le jour, ont été quelque peu mis de côté. La pause que nous avons décidé de faire jusqu’au prochain colloque prévu en octobre 2020 nous donne l’occasion d’y revenir.
Qi-Gong et Taïjiquan, des « marchandises à vendre »
D’origine millénaire, Qi gong et Taïjiquan, arts corporels chinois développés de manière empirique d’abord puis scientifique ensuite, se situent aujourd’hui à la frontière du développement personnel et de thérapies précieuses de la Médecine chinoise.
Avec l’expansion de ces disciplines dans un contexte économique, on doit hélas constater que leurs fondamentaux, que l’on pourrait résumer par « la préservation et le développement de l’harmonie intérieure avec le Tao », semblent se perdre en chemin. La précision, la rigueur, les principes holistiques ainsi que les traditions sont de plus en plus battus en brèche par l’appât du gain. Ici, on forme un enseignant en qi gong en 8 jours ; là, on pratique le qi gong à la manière de la gymnastique occidentale ; là, les formes varient au gré du plaisir des « enseignants » qui n’ont pas compris le sens même des exercices qu’ils enseignent ; certains proposent des compétitions de gi gong (!) sans oublier le rôle que joue certaines fédérations décernant de manière « officielle » des accès au « métier » d’enseignant de Qi Gong ou Taïjiquan qui n’ont de valeur parfois que leur coût de l’adhésion…
Ces exemples, qui sont loin d’être exhaustifs, témoignent des déviances auxquelles ces arts corporels sont confrontés. Ce ne serait qu’un demi-mal si à la clé, il n’y avait le risque de perdre, dans ce grand élan de transmission tous azimuts, les clés essentielles d’arts de santé dont on ne mesure pas encore chez nous tous les mérites.
Une Union pour servir nos arts
Par ce qui précède, nous ne voulons pas polémiquer, (d’ailleurs nous sommes heureux de voir que nous pouvons aussi être une source d’inspiration pour certains), mais attirer l’attention sur les dangers d’une exploitation abusive et irrespectueuse de méthodes qui ont pourtant montré leur efficacité dans un contexte de transmission rigoureuse, et dont les « interprétations » modernes peuvent non seulement en limiter les effets positifs voire, au bout du compte, nuire à la santé de pratiquants non avertis.
Notre Union n’est pas une Fédération, rappelons-le. Elle revendique le droit à se différencier de celles-ci en s’engageant à préserver et défendre nos arts et disciplines, veiller à ce que leur « intégrité » soit respectée, que leur image reste propre, et que leurs bienfaits soient garantis. Et cela grâce à l’assurance de ne réunir sous le label de l’Union, que des enseignants à la formation solide et continue, soucieux d’œuvrer dans le respect des traditions ; une garantie pour les pratiquants que nous entraînons de bénéficier d’une véritable plus-value de vie. Cela n’a pas de prix.
Si cette vision des choses trouve écho chez vous, si vous êtes soucieux de protéger votre savoir, n’hésitez pas à nous rejoindre (que vous soyez ou pas enseignant, cela dit). Plus nous serons nombreux à œuvrer à défendre ces valeurs, mieux nous pourrons les protéger. Rejoignez-nous sur le site www.ueqgttfb.fr où vous trouverez tous les renseignements utiles.
Jacques NOEL